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Pour sa 3e année, le club Kardham a réuni plus de 35 acteurs de l'immobilier pour construire une nouvelle vision de l'expérience des lieux de travail. A l'inverse des réflexions solutionnistes, l’approche commence par questionner le ''pourquoi''. Pourquoi nous rendons nous sur un lieu de travail ? Quels sont les facteurs qui motivent à la venue ? Ces bonnes raisons permettent de penser un nouvel écosystème d'espaces pour les lieux de travail au service d'une nouvelle manière de venir et d'être au bureau : le présentivisme.

Si l’immobilier est le second coût financier des entreprises, il est aussi son premier coût carbone. Or il est aujourd’hui mal exploité. Le présentivisme ne vise pas seulement à définir une nouvelle expérience collaborateur, c’est une aussi une première étape vers l’intensification des usages. Mieux utiliser les espaces est un des premiers leviers de décarbonation des entreprises. Au-delà de d’une nouvelle pensée architecturale, la recherche d’intensification induit de nouvelles méthodologies de production de l'espace, de nouveaux outils pour fluidifier les occupations ou encore le développement de nouvelles approches pour valoriser son impact ESG. L’intensification est aussi une réponse au nombre croissant d’immeubles tertiaires vacants. Comment réimplanter des usages là où il n’y en a plus ? La mise en place d’un pacte entre le public et le privé permet de transformer les immeubles échoués au service de leurs quartiers comme des collaborateurs.

Le premier tome de nos livres blancs « De Comment à pourquoi venir au bureau » décrit la genèse et l’expérience de travail désirable qu’offre le présentivisme. Le second tome « Flexibiliser l’environnement de travail : vers des lieux smart, urbains et durable » décrit les conditions de sa mise en œuvre.

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Avec la contribution de Marc Bertier et Nicolas Cochard

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Lors que le télétravail se généralise et que les bureaux se voient moins fréquentés, comment repenser nos espaces de travail pour mieux répondre aux attentes de la société digitale et durable ? Comment intégrer la densité urbaine dans nos lieux de travail pour créer des environnements vivants et inspirants ? 

Il se pourrait bien que les millions de mètres carrés utilisés comme « lieux de travail tertiaire » soit à l’aube d’une renaissance. Tout d’abord, il y a le constat d’une désaffection croissante envers ce lien au cœur des divergences de plus en plus marquées entre les collaborateurs, les managers et les organisations. Dans le même temps, l’actualité du quotidien démontre la nécessité d’agir pour rendre nos lieux de vie résilients face aux changements climatiques et les ancrer dans des approches plus durables. Alors que le travail s’est invité dans tous les lieux de vie, pourquoi ceux-ci ne s’inviteraient-ils pas dans les bureaux ?

Cette idée se propose d’être nouveau modèle pour penser des lieux de travail répondant aux questions cruciales de notre temps : comment construire les stratégies d’optimisation des surfaces de demain ? Quelles seront les preuves immobilières de la stratégie ESG des entreprises ? Quels seront les lieux de vie et de travail communs ? Ou encore, quels seront les lieux de refuge face aux températures extrêmes ?

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Passer du lieu au lien, ou comment faire de l’espace de travail une nouvelle ressource managériale.

Kardham, en partenariat avec la Direction de l’Innovation et du Développement des Environnements de Travail d’Orange, présente son premier livre blanc Hybridation et management, quel rôle pour l’espace ? L’ouvrage aborde le concept d’hybridation du travail sous un angle nouveau, celui de la spatialité. Comment les managers de proximité peuvent-il utiliser l’espace comme une nouvelle ressource pour engager leurs équipes et fédérer les collaborateurs ? Construit autour de solutions codéveloppées avec les équipes du groupe Orange, ce livre blanc se veut être un guide inspirationnel pour tout manager en prise avec les défis de l’hybridation du travail.

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Nous traversons une période de changements qui sont à la fois politiques, sociaux, climatiques et économiques... Ces changements incitent à repenser nos modes de vie. Dans l’histoire, les périodes de mutations sont fréquemment génératrices d’utopies, utopies qui sont autant de récits alternatifs proposant des mondes souhaitables.

Ces récits contribuent à définir notre futur en devenant des socles à partir desquels nous pouvons agir au quotidien. De nombreux producteurs d’espace ont utilisé l’utopie pour proposer leurs idées puis les mettre en œuvre. Par ce travail, nous souhaitons nous inscrire à leur suite. L’architecte Yona Friedman introduit son ouvrage « Utopies réalisables » ainsi : « L’utopie sociale naît d’une insatisfaction collective. L’utopie réalisable, c’est la réponse collective à cette insatisfaction. Mais comment répondre collectivement à une insatisfaction ? Et quelles limites une collectivité doit-elle respecter pour satisfaire à son utopie réalisée ? »

Ramenée à notre objet, l’environnement de travail, cette citation ouvre tout un champ de réflexion. La période de transition que nous vivons est un appel à penser des futurs souhaitables. Le travail et ses lieux en sont des composants. Comment souhaitons-nous travailler demain ? Pourquoi ? Et dans quelles conditions ?

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Un ouvrage co-signé Kardham et l'ADI (Association des Directeurs Immobiliers), sous la direction de Nicolas Cochard, Responsable du pôle Recherche & Développement de Kardham.

La flexibilité est partout. Difficile de passer une semaine sans lire ou entendre ce terme qui inonde la littérature et les discours dans les organisations. Cet ouvrage s’empare du sujet avec l’objectif de faire le point sur cette notion qui, quoiqu’omniprésente, reste encore parfois floue. Dans l’entreprise, la flexibilité est devenue un paradigme englobant l’ensemble des questions liées aux organisations. Parler de la flexibilité reste pourtant un exercice difficile car la notion est ambivalente, promesse d’opportunités pour les uns et source de détérioration pour les autres. Mais disons-le dès à présent avec force : notre propos n’est pas un essai sur la flexibilité, il n’entend pas donner une opinion sur la flexibilité. À vrai dire, le propos qui suit n’est ni pour, ni contre la flexibilité mais il offre un regard distancié sur le sujet. Notre approche ne promeut et ne dénigre aucune forme spatiale, aucun type d’aménagement ou aucun type d’organisation. Par la nuance et en se distanciant des effets de mode et de l’utilisation souvent galvaudée du terme, ces pages doivent servir la réflexion et pourquoi pas nourrir le débat.

Cet ouvrage se construit autour d’un parti pris, celui de s’appuyer sur de nombreux travaux de recherche afin de prendre appui sur des bases théoriques solides. Le lecteur trouvera alors à la suite de chaque page des références bibliographiques. Cet ouvrage doit être une synthèse, espérons-le la plus objective possible, de nombreux travaux relatifs à la flexibilité sous toutes ses formes. Les pages qui suivent s’articulent alors autour d’un dialogue entre une dominante théorique et sa traduction pratique. Il s’agira alors d’une réflexion basée sur un temps long, lequel correspond bien à celui des organisations et encore davantage à celui de l’immobilier.

Cet ouvrage s’adresse donc à l’ensemble des acteurs concernés par un projet d’immobilier d’entreprise et à plus forte raison par un projet de transformation. Décideur et utilisateur, maître d’ouvrage et conseil, manager et collaborateur, tous ont certainement beaucoup d’informations à puiser dans les pages qui suivent, à la fois pour nourrir la réflexion autour d’un projet mais aussi pour faire vivre les environnements de travail au quotidien. Il s’agit presque ici d’un manuel à destination des acteurs concernés par la flexibilité spatiale et organisationnelle, sans doute nombreux à dire vrai.

Le dernier ouvrage de Delphine Minchella aux éditions Dunod, réalisé avec les contributions de Marc Bertier, Workplace Strategist Kardham, Nicolas Cochard, Directeur R&D du Groupe Kardham, Matthieu Kemdji, Assistant de recherche en spatialité territoriale / organisationnelle à l'EM Normandie et Philippe Toubin, Directeur Immobilier et Moyens Généraux du Groupe IMA.

L’espace de travail, lorsqu’il est bien pensé, peut devenir un véritable outil pour incarner la marque employeur. Taylor partait déjà de ce principe au début du xxe siècle lorsqu’il plaidait pour un poste de travail spatialement rationalisé. Aujourd’hui, les open spaces, les flex offices, l’activity based working, le coworking, les tiers-lieux, le télétravail cristallisent de nombreux enjeux pour les entreprises.L’organisation des espaces de travail n’a cessé de se réinventer, tout en restant un enjeu managérial et stratégique incontournable. Ainsi, de leur articulation en trois temps aux nouveaux espaces, ce livre dresse un panorama critique des évolutions des espaces de travail et examine ses répercussions sur les salariés, les organisations et les territoires : attractivité, vécu spatial, qualité de vie, performance, coûts, santé et sécurité.
 
Il n’existe pas de solution unique. Chaque société en fonction de ses activités doit réfléchir à sa solution optimale. Toutefois, plus que jamais, les espaces de travail doivent se réinventer à la fois pour survivre financièrement, répondre aux nouveaux usages et aux nouvelles exigences environnementales.

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